Dis moi encore que nous sommes amis. [Feat Gareki Tenechi]

Son rire me vendais du rêve ! Il avait ce quelque chose de particulier qui déclanchait en moi du bien-être, et je ris doucement à mon tour.
-Ouais, ça s'rait bien, mais je n'ai pas à me pleindre, tout est parfait pour moi.
Et c'était vrai, je ne devais pas me plaindre ! on m'avait receuillit, je n'étais plus dans la misère, ma famille m'aimait...
Que demander de plus ?
Je rougis quand même, et si elle me prenais pour un gars superficiel qui n'en a qu'après l'argent ?
Je plissa le nez, signe que je réflechissait en mal de moi.
Elle enfila ma veste, et cela me fit plaisir.
: "- T'as le bras long !"
Ouais, en effet, en même temps, je mesurai dans les 1m85 - 87.
-Désolé.
Rougis-je.

-Ouais, ça s'rait bien, mais je n'ai pas à me pleindre, tout est parfait pour moi.
Je souris et hochais la tête.
- Oui. Ma vie est très bien aussi. ^^
Je remarquais qu'il plissais le nez, je souris amusée.
- Tu réfléchit trop. Toujours à te demander si je te prends pas pour ci, ou pour ça.. Ne t'en fais pas, je suis pas aussi superficiel que ça. Je vois tout de suite quel genre de mec... Ou même d'homme, tu es.

Ses réponses me fesaient plaisir. Comment était-ce possible que quelqu'un puisse lire en moi comme dans un livre ?
C'était cela l'amitié ? Surement !
Je me rassis en soupirant, sur le banc de bois sombre et regarda le ciel.
Elle semblait heureuse de la vie qu'elle menait. Tant mieux !
Car j'avais eut l'habitude d'avoir des "amis" toujours plus dépressifs les uns que les autres.
En faite, ce n'était pas des amis mais des connaissences. Des gens que je cotoyais au lycée, mais qui en l'espace de deux ans ne représentais rien pour moi.
Alors que je ne connaissais Emma que depuis une journée et elle, c'était une amie !
-Parce que ce que pense les gens de moi m'est égal. mais pas ce que tu penses toi...
Je roufis.

Je vis son sourire étonné. Moi aussi je l'étais.
C'était tout a fait ça, je lisais en lui comme dans un livre, c'était étonnant et hors du commun. Je souris à mon tour, tellement contente.
Je crois que je n'avais jamais été aussi proche d'une personne en vérité...
Ah ! Comme j'étais heureuse !
- Parce que ce que pense les gens de moi m'est égal. mais pas ce que tu penses toi...
Je fronçais les sourcils et le regardais.
- pourquoi pas ce que je penses moi ? Je suis spéciale ?

Je me sentais bien, étrangement bien.
Je redoutais UNE question, rien qu'une seule, et il avait fallu qu'elle me la pose.
Aah, ce que je pouvais être c*n parfois ! Pourquoi est-ce que j'avais tant de mal à parler avec les gens qui sont importants pour moi ?
J'ai peur de les blesser parce que je ne sais plus m'exprimer une fois qu'il le faut, alors que je l'ouvre toujours quand il faut pas...
Non en faite c'est faux, puisque je ne l'ouvre quasi' jamais.
Elle me regardait, attendant visiblement ma réponse. Que répondre sans passer pour un idiot..?
-Parce qu'avec toi, c'est différent...

Je fronçais les sourcils.
-Parce qu'avec toi, c'est différent...
J'allais continuer mon interrogatoire, mais je lu dans se yeux une expression de maladresse et de mal à s'exprimer sans doute.
Alors, mon visage s'adoucis et je lui souris.
- Oui. Pour moi aussi c'est différent. C'est compliqué n'est-ce pas ? De s'exprimer avec un ami, surtout quand on n'en a jamais eue vraiment... Enfin, on a déjà eue des connaissances, mais c'est pas pareil. Et puis, avec un ami, t'as toujours peur de faire ou de dire une conneries et qu'elle ou qu'il le prenne mal et finalement de le perdre. C'est ça que tu voulais me dire ?

Mais put*in, elle lisait VRAIMENT en moi comme dans un livre .
Je souris et la regarda un moment. Elle me comprenait, mais pourquoi ?
Parcee qu'elle avait vécu la même chose jusque là ?
Et voilà que ce besoin de la protéger revennait, parce que si elle avait vécu les mêmes choses que moi question amitié, elle avait dût souffrir, souffrir mais en silence.
-En gros, ouais...
°Dis moi que je te perdrais jamais...°
C'était dingue de penser ça, mais c'était la première fois que j'étais réelement moi avec quelqu'un, alors...

-En gros, ouais...
Je ris et embrassa sa joue.
c'était un geste très affectueux pour moi, que je ne faisais pas à n'importe qui !
je lissais ma frange [x3] et clignais des paupières.
- Alors si c'est ça, tu n'as pas à avoir peur. Tu ne me perdra jamais. Moi, je serai toujours là. ^^
Ce n'était pas des paroles en l'air, je ressentais le besoin intense d'être prêt de lui, toujours.

Je me laissa embrasser sur la joue et lui tira la langue en mode : J'fais genre elle est vilaine.
Et elle relissa sa frange.
°Tsubame sort de ce corps xD°
Cegeste était marrant à force.
: "- Alors si c'est ça, tu n'as pas à avoir peur. Tu ne me perdra jamais. Moi, je serai toujours là."
Je sourit et ferma les yeux, tête levée vers le ciel, toujours assis sur mon banc. La nuit commençais à arriver.
-Moi aussi, je serai toujours là.

Je souris, comme toujours, avec ce petit sourire mi-amusé, mi-riant. Un sourire qui procurait aux autres du plaisir, de me voir heureuse, et qui me procurait à moi, de la force. Parce que finalement, aujourd'hui, je m'en rendais bien compte, je pouvais être heureuse, je pouvais rire, je pouvais sourire encore et encore.
Mais tout cela, ce n'est possible sans ce genre de personne, sans ceux avec qui je me sens bien, et libre, sans ceux à qui je peux me confier, sans ceux qui pensent pareil.
-Moi aussi, je serai toujours là.
Ces paroles me coupèrent le souffle. C'était un peu bête mais...
Jamais personne ne m'avais dis ça.
Pas même mes parents, mon frère, mes "amies". Personne, personne.
Alors depuis tout ce temps, j'avais pris le risque de continuer ma route seule ? De tomber sans être rattrapée ?
Quelle idiote...
Et tandis que j'étais perdue dans mes pensées, des larmes argentées apparaissaient sous mes yeux aussi bleus que la mer.

Comme je ne l'entendis plus, j'ouvris les yeux et la regarda, éttoné.
Elle pleurait ? Quoi ?? J'avais dis ou fait quelque chose de mal ?
Je voulais me lever et la prendre dans mes bras, mais une fois n'est pas coutume, je ne sais pas comment m'y prendre, et me contenta, à regrets de la héller :
-Emma ?
Je restais c*n quand même façe à sa réaction.
Et je me rendis compte qu'on venait d'échanger des paroles importantes et que c'était la première fois que je l'entendais aussi.
Etais-ce pour cela qu'elle pleurait ?
Quel baka j'étais de la faire pleurer si c'était ma faute ><'.

- Emma ?
J'étais un peu bête tout de même... Pleurer pour ça...
Seulement à ce moment là, ce moment précis, tout se mélangeait dans ma tête, je voyais défiler des centaines d'images et certaines me faisaient mal, d'autre me faisais rire, ou d'autre pleurer.
Tant d'émotion se mêlaient en moi, et je ne pouvais les montrer toutes.
Alors je pleurais. C'était idiot mais c'était comme ça. Je pleurais bêtement, comme je l'avais toujours fais.

Puis, après quelques minutes, je levais la tête vers Gareki, j'avais arrêter de pleurer, mais une goute d'eau tomba sur mon visage, une goute de pluie.
Je retrouvais mon sourire et pris Gareki dans mes bras.
- Crétin, crétin, crétin. Tu es paniqué. C'est pas toi qui me fais pleurer, idiot. Ne t'inquiète pas pour moi... Crétin, crétin, crétin...
Je n'arrêtais pas de le traiter de crétin, mais en réalité c'était moi qui était bête.
Mais j'avais lu dans ses yeux, en une demi secondes, le fait qu'il croyais être la cause de mes pleurs, et ça, ça m'avais touché si profondemment...

Crétin, arrêtes de penser, tu me rends tellement heureuse.

Je lus dans ses yeux bien trop de choses, beaucoup trop de choses.
Puis elle se "jeta" dans mes bras, et tendue, je la serra un peu aussi.
:"- Crétin, crétin, crétin. Tu es paniqué. C'est pas toi qui me fais pleurer, idiot. Ne t'inquiète pas pour moi... Crétin, crétin, crétin..."
cette phrase, j'ignrore pourquoi, me toucha au plus profond de moi. Et je la serra un peu plus fort.
Même si cela n'était pas dans mes gênes vu que je n'étais pas très câlins. Et je ne l'avais jamais étais. ma "Mère" dit que c'est parce que j'en ai manqué durant toutes mon enfance.
Peut-être. Bref ! mon coeur bat la chamda à cause de ces souvenirs.
Et le fait qu'elle m'appel crétin, cela sonnait comme un "surnom" affectueux, et j'aimais ça, réelement.
-Oui, je suis paniqué. Parce que je ne supporte pas de te voir pleure ou malheureuse.
Je déglutis et ajouta.
-Je m'inquièterais toujours pour toi.
C'est l'amitié.

Comment se fait-il que je vois tant de choses dans tes yeux ?

Je me serrais dans ses bras, réchauffée par la chaleur de son torse et bercée par les battements de son coeur et également du miens, qui battaient tout deux la chamades.
Rien à faire, Gareki prenait une place immense dans mon coeur, et je crois qu'il la prendrait toujours. mais je ne m'inquiétais pas, cette place là lui est réservée.
-Oui, je suis paniqué. Parce que je ne supporte pas de te voir pleure ou malheureuse.
Je souris, et mon cerveau notait chacune de ses paroles, pour que jamais je ne les oublies.
Je me sentis si proche de lui, que j'aurai pus tout faire, jamais il ne me ferait la tête. Je me trompais ? Non, pour une fois, je pensais vraiment avoir raison.
-Je m'inquièterais toujours pour toi.
Je lâchais un petit rire et nichais ma tête dans le creux de son torse.
- Moi aussi. Crois moi, ô combien c'est réciproque...

C'était la plus belle amitié que j'avais eut. Comme la chose la plus précieuse que j'avais.
Et cette chose si précieuse était nichée là, contre moi. Cette chose portait un nom : Emma.
Elle devenait si importante à mes yeux !
Non, je savais au fond de moi, que j'amais je ne pourrais lui en vouloir malgré tout ce qu'elle pourra me faire ou me dire.

: "- Moi aussi. Crois moi, ô combien c'est réciproque..."

Alors voilà, c'était donc ça, avoir trouvé son double ?

Je fermais les yeux.
Moi, Emma Jones, portant une veste rouge beaucoup trop grande pour moi, allongée sur un garçon que j'ai connu il y a à peine quelques heures, les yeux clos et souriante, venait de trouver "mon double".
Oui, c'était exactement ça, nous nous ressemblions tellement. Avions tout deux, les même problèmes, les mêmes envies.
Enfaîte, c'était bien plus fort que de l'amitié, c'était...
C'était comme si il était mon jumeaux que je venait de retrouver après des années...
- Tiens aufaite, commançais-je.
Je me frottais comme un petit chat .
- Tu m'as même pas dis si tu avais une copine.
Je lâchais un petit rire, parce que si il en avait une, il était un peu trop proche de moi.
Bien sur, on était pas en couple, mais bon, je connais très peu de filles qui sont capables de laisser leur petit copain enlacer une autre fille et s'en occuper aussi gentiment.

Nous étions tous les deux en train de nous endormir, les yeux mi-clos.
J'avais envie de plonger mon regard dans le sien afin d'y lire bien d'autres choses encore !
"- Tiens aufaite.. Commença t'elle.
J'ouvris les yeux et attendis la suite de sa phrase :
"-Tu m'as même pas dis si tu avais une copine. "
Je rougis et grogna un coup.
-Non, plus maintenant... Et toi ?
Je ne voulais pas tellement parler d'Ocarina, mon ex...

Je l'entendis grogner et lâchais un petit rire.
-Non, plus maintenant... Et toi ?
Je levais les yeux vers lui. Et secouais la tête, et haussant les épaules.
- Non. Les garçons me trouvent trop bizarre ^^''
Je soupirai et me rappelais le râteau que je m'étais pris il n'y avait pas si longtemps que ça.
Ouais, y'a à peine quelques mois j'étais amoureuse d'un gros connard, qui se la jouais un peu trop...
"- Nan. T'es trop bizarre." M'avait-il répondu.
Je soupirai et entourait Gareki de mes bras.

Je la laissait me serrer dans ses bras, méditant sa réponse.
Des mecs la trouvaient bizarres ? Crétins...
Ce qu'ils appellaient bizarre, c'était quoi ? mieux qu'eux ?!
Je détèstais ce genre de personne se croyant supérieur. Surtout si c'étaient des connards !
Je voulais la regarder dans les yeux pour voir et comprendre ce qu'elle éprouvait, mais je ne voulais pas la déranger...
-Hum, tu vaux mieu que çà.
Affirmais-je.

-Hum, tu vaux mieu que çà.
Je ris et l'embrassais sur la joue.
- Tu es chou' ! Mais tu ne sais pas de quoi tu parle.
Je regardais un peu autour de nous et je découvris que la nuit commençais à tomber .

Je soupira et me redressa un peu, la regardant.
-Je vais aller à ma chambre déposer mes affaires. On se rejoint plus tard si tu veux.
Je ne voulais pas la virer et attendit donc qu'elle se lève.
Fallais vraiment que j'aille poser mon sac et out avant la nuit ainsi que me doucher.
Et puis, voir si j'avais des colloc's vu que je détèste ça....

-Je vais aller à ma chambre déposer mes affaires. On se rejoint plus tard si tu veux.
Je m'étirai et hochais la tête, le sourire toujours aux lèvres, je me redressais et enlevais la veste rouge et lui rendit.
- Pas de problèmes. Merci beaucoup pour la veste.
Puis je sortis mon portable et notais mon numéro sur un morceau de papier que je lui tendis.
- comme ça, tu sais quand me trouver.
Je souris.

J'attrapa sa main au vol et sortit un stylo de ma poche, notant m=le mien sur la paume de sa main en lui fesant un clin d'oeil.
-Comme ça, TU sauras où me trouver.
Je lui souris.
-Non, garde ma veste, il fait froid...
Et sur ses mots, je déposa un léger baiser sur sa joue, attrapa mon sac et le jeta en travers de mon épaule.
-Peace.
Ce dernier mot pouvait sembler ridicule, mais il reposait sur des années et des années de délires avec Yobame mon petit frangin, alors j'avais pris l'habitude de le dire.

Je le regardais partir, en effectuant un signe "Peace and Love" avec mes doigts.
Puis je ris, et partis, la tête dans les nuages.